Les Bêtes du sud sauvage

Éxilée afghane à Fremont, en Californie, la jeune Donya travaille dans une fabrique de «fortune cookies». Après avoir dû fuir son pays, elle se sent seule. Pour trouver l’amour, elle décide d’envoyer un message au hasard dans un biscuit. Dans son quatrième long-métrage, Babak Jalali exprime ce qui rapproche les êtres avec un humour d’une grande tendresse. Un film poétique, doux et craquant.

Ree Dolly a 17 ans. Au fin fond de la forêt des Ozarks, elle veille seule sur son frère et sa sœur. Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de traces, elle n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa recherche, sous peine de perdre la maison familiale, utilisée comme caution. Au péril de sa vie, Ree prend alors la route et affronte la neige, la nuit, le froid. Elle va se heurter au silence de ceux qui peuplent les forêts du Missouri du Sud. Mais la jeune fille n'a qu'une idée en tête : sauver sa famille. A tout prix.

Filmé au Festival de jazz de Newport, dans le Rhode Island, en 1958, et réalisé par le grand photographe Bert Stern, Jazz on a Summer’s Day réunit dans un cadre intime des légendes musicales, dont Louis Armstrong, Thelonious Monk, Anita O’Day et Chuck Berry. «Jazz on a Summer’s Day» prend l’affiche 60 ans plus tard, car le film a été restauré en haute définition numérique (4k).

Brooklyn. Frances. La danse. C’est sa ville, elle a 27 ans et une seule idée en tête : danser. D’un appartement à l’autre, d’un homme à l’autre, toute sa vie. Le rêve, ce serait d’en faire sa profession, et de passer le plus clair de son temps avec sa meilleure amie Sophie. Une danse sur le fil, entre sa soif de liberté et son besoin de sécurité. C’est alors qu’apparaît Benji qui risque de tout bouleverser. Mais est-ce qu’elle le souhaite vraiment ? Dans ses images en noir et blanc au langage marqué, le réalisateur Noah Baumbach capte l’essence de la vie de la génération des presque-trentenaires, sur-formés mais sous-employés. Son film, rapide et plein d’humour, est comme la vie de Frances : perpétuellement en mouvement et truffé de tournants inattendus. Greta Gerwig campe son rôle avec conviction et énergie.

Josh travaille dans une ferme biologique en Oregon. Au contact des activistes qu'il fréquente, ses convictions écologiques se radicalisent. Déterminé à agir, il s'associe à Dena, une jeune militante, et à Harmon, un homme au passé trouble. Ensemble, ils décident d'exécuter l'opération la plus spectaculaire de leur vie.

Frederick Wiseman investit une grande institution du savoir et la révèle comme un lieu d’apprentissage, d’accueil et d’échange. La New York Public Library incite à la lecture, à l’approfondissement des connaissances et est fortement impliquée auprès de ses lecteurs.

Dans une série d’interviews, le photographe Robert Mapplethorpe révèle sans détour sa vie sulfureuse et ses passions qui ont inspiré son art. Des révélations intimes de ses amis, sa famille et ses fans complètent le portrait de cet artiste extravagant et provocateur qui a permis à la photographie de trouver sa place au sein de l’art contemporain, grâce à des œuvres qui, au-delà de la disparition de cet artiste visionnaire et audacieux, continuent à faire débat. Les réalisateurs Fenton Bailey et Randy Barbato mettent en avant le parcours fulgurant d’un artiste hors pair jusqu’à sa mort tragique du SIDA à la fin des années 1980.

Nous sommes au milieu des années 90; Stevie a 13 ans et vit à Los Angeles avec sa mère et son grand frère. Il est souvent livré à lui-même puisque ceux-ci n’ont pas beaucoup de temps pour lui. Il passe ses journées sur la Super Nintendo avec Street Fighter II et écoute en cachette les CDs HipHop de son frère. Lorsqu’il commence à traîner avec les gars du skate-shop, il découvre un nouveau monde : faire du skate à des endroits interdits, s’enfuir à l’arrivée la police, sans compter les house parties et bien sûr les filles. Pour son premier film derrière la caméra, Jonah Hill ('The Wolf of Wall Street') signe un opus de la trempe d’un classique comme 'Kids' et impressionne les critiques. '90’s' est une déclaration d’amour aux années 90, une période où le skateboard a explosé les normes sportives et sociales et dont les codes vestimentaires et musicaux sont devenus cultes. Tournée en 16mm et au son des Pixies, de Nirvana, de Cypress Hill et du Wu-Tang Clan, ce film est un hommage à une sous-culture indomptable et assoiffée de vie. Sunny Suljic ('The Killing of a Sacred Deer') et les deux jeunes skateurs professionnels Na-kel Smith et Olan Prenatt brillent par leur talent d’acteurs sacrément authentiques.