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Malaria

Parviz Shahbazi, Iran, 2016

Deux mains gantées manipulent un téléphone portable sous les instructions d’une voix off. L’écran finit par s’éclairer pour montrer Hanna qui se filme elle-même et son ami Murry. Ce smartphone sera alors acteur et chroniqueur de l’odyssée d’Hanna et Murry. Ils vont entraîner avec eux Azi, musicien des rues, lorsque celui-ci les prendra en autostop. Ils atteindront ainsi Téhéran pour devoir la quitter lorsque le père et les frères d’Hanna auront retrouvé leur trace. Alors que le récit est un long flash-back, le mélange d’images provenant du smartphone ajoutées à celles d’une caméra le plus souvent portée, donne au spectateur le sentiment d’assister aux événements en temps réel. Sentiment accentué par le choix Parviz Shahbazi de tourner avec les rues de Téhéran comme décor.

La vie de la jeunesse téhéranaise et sa vivacité, malgré les multiples contraintes, ses difficultés face à la police des mœurs, donnent du souffle au récit. En particulier cette soirée mémorable où les jeunes fêtent l’annonce de la signature de l’accord nucléaire entre l’Iran et le groupe des 5+1. Malaria est en fait une ode à la jeunesse iranienne, et aussi un portrait affectueux de Téhéran. Cependant, si la joie de vivre de la jeunesse existe bel et bien, Parviz Shahbazi n’élude pas la réalité et les dangers d’un avenir compromis par des politiques sur lesquelles cette jeunesse n’a aucune prise. Troisième film du réalisateur centré sur les jeunes, après Deep Breath (2003) et le thriller Trapped (2013), Malaria, joué par des acteurs amateurs mais inspirés, est un témoignage passionnant et émouvant sur une génération qui aimerait vivre sa vie, tout simplement. Martial Knaebel




Deux mains gantées manipulent un téléphone portable sous les instructions d’une voix off. L’écran finit par s’éclairer pour montrer Hanna qui se filme elle-même et son ami Murry. Ce smartphone sera alors acteur et chroniqueur de l’odyssée d’Hanna et Murry. Ils vont entraîner avec eux Azi, musicien des rues, lorsque celui-ci les prendra en autostop. Ils atteindront ainsi Téhéran pour devoir la quitter lorsque le père et les frères d’Hanna auront retrouvé leur trace. Alors que le récit est un long flash-back, le mélange d’images provenant du smartphone ajoutées à celles d’une caméra le plus souvent portée, donne au spectateur le sentiment d’assister aux événements en temps réel. Sentiment accentué par le choix Parviz Shahbazi de tourner avec les rues de Téhéran comme décor.

La vie de la jeunesse téhéranaise et sa vivacité, malgré les multiples contraintes, ses difficultés face à la police des mœurs, donnent du souffle au récit. En particulier cette soirée mémorable où les jeunes fêtent l’annonce de la signature de l’accord nucléaire entre l’Iran et le groupe des 5+1. Malaria est en fait une ode à la jeunesse iranienne, et aussi un portrait affectueux de Téhéran. Cependant, si la joie de vivre de la jeunesse existe bel et bien, Parviz Shahbazi n’élude pas la réalité et les dangers d’un avenir compromis par des politiques sur lesquelles cette jeunesse n’a aucune prise. Troisième film du réalisateur centré sur les jeunes, après Deep Breath (2003) et le thriller Trapped (2013), Malaria, joué par des acteurs amateurs mais inspirés, est un témoignage passionnant et émouvant sur une génération qui aimerait vivre sa vie, tout simplement. Martial Knaebel




Durée
89 minutes
Langue
VO farsi
Sous-titres
allemand, français, anglais, italien
Qualité
720p
Disponibilité
Suisse, Autriche, Allemagne, Liechtenstein
Khook
Mani Haghighi
Iran
108′
Hasan, cinéaste iranien, est sur une liste noire et ne peut plus tourner. Situation déjà pénible pour quelqu’un sûr de son talent. Et voilà qu’un psychopathe se met à décapiter ses collègues, semblant l’ignorer, lui, qui est le meilleur... Et moi, et moi? Maniant l’humour avec un sens certain de l’absurde, Mani Haghighi occupe définitivement une place à part dans le cinéma iranien, pour le plus grand plaisir du spectateur, de la spectatrice. Surréalisme à l’Iranienne. Lorsqu’on évoque le cinéma iranien en Europe, c’est le plus souvent le réalisme et un cinéma minimaliste qui vient à l’esprit des critiques. Eh bien, Mani Haghighi est en train, film après film, de casser toutes ces conventions associées au cinéma de son pays. On rencontre le ventripotent Hasan, accoutré d’un agressif t-shirt à la gloire d’AC/DC, lors du vernissage d’une exposition. Il vient d’apprendre qu’un quatrième cinéaste vient d’être assassiné, un ami à lui. Mais ce n’est pas là son problème immédiat: Shiva, son actrice fétiche et sa maîtresse, lassée d’attendre, va le «trahir» en allant jouer dans un film du bellâtre Saïdi. Pour Hasan, c’en est trop: son bannissement qui n’en finit pas, le psychopathe qui continue de l’ignorer, et maintenant Shiva... Il retourne chez sa mère qui le consolera en lui promettant que l’assassin, en fait, garde le meilleur pour la fin! Des scènes ubuesques à la Buñuel, des dialogues et des situations qu’on pourrait croire sortir d’un film de Woody Allen et, pour couronner le tout, des répliques à la logique très «Monty Pythonienne». C’est un véritable festival que nous propose Mani Haghighi - qui n’hésite d’ailleurs pas à «s’exécuter» lui-même. Khook (Cochon en farsi) est une comédie surréaliste qui tire sur tout ce qui bouge autour de la caméra. Bien sûr, les autorités de censure en prennent pour leur grade et sont défiées - relations hommes-femmes libérales, bals costumés, musique de hard rock, etc., mais les milieux artistiques de Téhéran, du cinéma en particulier, ne sont pas épargnés non plus: ainsi le tournage ubuesque d’un spot publicitaire, dirigé par un Hasan qui y voit une occasion de remontrer son talent, pour une marque d’insecticide. C’est jouissif, drôle et ici le charme de la bourgeoisie (du cinéma) n’est pas du tout discret. Martial Knaebel
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Fireworks Wednesday (2006)
Asghar Farhadi
Iran
102′
Le dernier mercredi avant le début du solstice de printemps, au Nouvel An persan, on tire des feux d'artifice selon une ancienne tradition zoroastrienne. Rouhi, qui passe son premier jour dans un nouvel emploi, se retrouve au milieu d'un autre type de feux d'artifice - une dispute entre son nouveau patron et sa femme.
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Modest Reception
Mani Haghighi
Iran
100′
Un couple étrange roule dans la montagne, le coffre bourré de sacs où sont empilés des billets de banque. A quel jeu peut-il bien jouer à distribuer ces sacs aux gens qu’il rencontre au hasard de la route? Aumône faite aux indigents ou jeu pervers auquel s’adonnent cet homme et cette jeune femme élégante? Une comédie burlesque aux multiples rebondissements qui offre une allégorie d’une extrême finesse de la société iranienne d’aujourd’hui. Modest Reception créa la surprise au festival de Berlin. Et il y avait de quoi: comment un tel brûlot avait-il pu échapper aux foudres de la censure de son pays, que l`on sait maintenant prompte à embastiller ceux des cinéastes qui ne marchent pas droit? Cependant, on s`excuse d`estimer que cet aspect resterait anecdotique si il ne s`y ajoutait, en plus, le côté résolument, et totalement, «non cinématographiquement correct» du film qui le place en parfaite adéquation avec l`état du monde, de celui de l`Iran, de celui des croyances. On y passe, en effet, de la comédie la plus dé- jantée à la réflexion la plus profonde sur l`état du monde, dans cette région perdue, oubliée, des montagnes arides et inhospitalières, proches de la frontière. Et le chaos de la fiction correspond en tout point au désordre de notre réalité où les certitudes vacillent comme celles des personnages, où la morale peut devenir perverse. Le réalisateur Mani Haghighi (il joue lui-même, magistralement, le rôle de l'homme dans le couple) nous promène, c`est le cas de le dire, dans ce road-movie ébouriffant, de surprise en surprise, ne ratant jamais une occasion pour dynamiter le confort dans lequel le spectateur aurait pu s`installer. On devrait en sortir épuisé et c`est tout le contraire qui se passe, car le culot que le cinéaste montre est tout sauf agressif, il est au contraire rafraîchissant: on se délecte des scènes drôles, on est touché aussi par le regard, malgré tout attendri, porté sur ces personnages rencontrés au hasard du récit. En cela, Modest Reception donne à voir du vrai cinéma et, sur ce point tout le monde ne peut que tomber d`accord, il prouve l`incro-yable vitalité d`un cinéma iranien, qui n`a de cesse de chercher de nouvelles formes, d`ouvrir de nouvelles voies, accepter de nouveaux défis. Martial Knaebel
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Fish & Cat
Shahram Mokri
Iran
135′
Carton: Des restaurateurs du nord de l’Iran condamnés pour avoir servi de la viande humaine à leurs clients. Image: Un groupe d’étudiant(e)s campent aux abords d’un lac à l’orée d’une forêt où rôdent deux hommes aux mines patibulaires et au comportement aussi étrange qu’inquiétant. Ceux-là sont venus participer à une compétition de cerfs-volants. Il a suffi de peu de choses à Shahram Mokri, jeune cinéaste iranien, pour créer une atmosphère troublante et instiller le doute et l’angoisse. Et qui plus est, en un seul plan. L’avènement du numérique a élargi l’éventail des possibilités techniques pour la fabrication d’un film. On aurait pu croire que Sokourov, avec son Russian Ark, après avoir fait le tour de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, aurait aussi fait le tour de la question de l’utilisation de ces possibilités technologiques en proposant un seul long plan séquence pour la durée d’un film. Fish and Cat et Shahram Mokri nous prouvent que nous n’avons encore rien vu. Chez le Russe, l’action était unique, se déroulait dans un espace clos, et la caméra suivait un couple de personnage faisant office de fil conducteur, les passages d’une salle à l’autre formant les chapitres de cette action. Tout cela permettait au spectateur de garder la maîtrise du temps. Avec l’Iranien, rien de tel. La scène n’a plus de limite physique, nous partons d’un restaurant avec deux hommes pour pénétrer dans une forêt, où discutent un père et son fils, et finalement arriver parmi un groupe d’étudiants campant au bord d’un lac, ayant perdu en chemin les deux personnages du début pour en retrouver d’autres. La caméra en suit un, l’abandonne pour un autre, change encore de direction avec un troisième... et, sans crier gare, nous revoilà au point de départ. En toute logique, l’utilisation d’un seul et unique plan pour mettre en scène une histoire impliquerait la linéarité du récit, et le déroulement de celui-ci en temps réel. Mokri se libère avec habileté de cette fausse contrainte et nous offre, l’air de rien, une superbe illustration de ce que signifie concrètement le fameux ruban de Moebius. Deux heures d’un ballet à la chorégraphie élégante et fluide, et cette fois-ci nous avons perdu la maîtrise du temps. Cette vivacité continuelle n’empêche pourtant pas que des tableaux d’une harmonie parfaite surgissent au détour d’un mouvement de caméra. Fish and Cats, c’est une nouvelle belle surprise du cinéma iranien qui n’en finit pas de nous étonner.
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Careless Crime
Shahram Mokri
Iran
136′
Il y a 40 ans, la révolution iranienne était sur le point de balayer la dictature du Shah. Mais son principal soutien, le monde occidental, et sa culture, furent aussi visés. Des cinémas furent brûlés et l’un de ces incendies fit 478 victimes. Ce drame va-t-il se reproduire dans le présent en pleine projection?
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Downpour (1972)
Bahram Beyzaie
Iran
130′
Le premier long métrage de Bahram Beyzaie sur un instituteur bien intentionné de Téhéran assailli par les revers de fortune a connu un énorme succès en son temps, mais était tombé dans l'oubli dans l'Iran post-révolutionnaire. Cette version présente le film tel qu'il a été restauré en 2011 par la World Cinema Foundation de la Fondazione Cineteca di Bologna / Laboratoire L'immagine Ritrovata, avec la participation de Bahram Beyzaie lui-même.
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The Hunter
Rafi Pitts
Iran
88′
Il y a peu de temps qu'Ali est sorti de prison. Il travaille maintenant comme veilleur de nuit à Téhéran. Il a trouvé un emploi dans une usine de telle façon qu'il peut nourrir sa petite famille, sa femme Sara et leur fille Saba. Toutefois, un jour qu'Ali revient du travail, Sara et Saba ont disparu. Quand il n'en peut plus d'attendre, Ali décide de s'adresser à la police. Mais le chaos règne au commissariat et des heures s'écoulent avant qu'on puisse lui fournir une information. C'est alors qu'on lui apprend qu'il y a eu une fusillade avec des manifestants. Sara, la femme d'Ali, se trouvait par hasard sur place et a été tuée. Quant à Saba, elle passe encore pour disparue. Ali recherche sa fille dans un état de profond désespoir d'autant plus que pour finir, on retrouve son cadavre. Dans un acte de vengeance aveugle, Ali tue alors au hasard deux officiers de police. Il prend ensuite la fuite en direction des forêts du Nord. Mais la police est depuis longtemps sur ses traces. Cela se termine par un accident d'Ali qui court à nouveau vers la forêt en cherchant à se cacher parmi les arbres - mais en vain. Hassan et Nazem, les deux policiers qui le talonnaient, finissent par le capturer. Ali semble s'abandonner à son sort. Il suit les deux hommes qui le gardent de près. C'est alors qu'ils se perdent dans la forêt; ils ne voient plus que des arbres de toutes parts. Dans un tel environnement, à l'écart de tout, il est difficile de faire la distinction entre chasseurs et chassé...
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