Droits humains

Sans signe particulier
Fernanda Valadez
Mexique
99′
Magdalena s’inquiète, sans nouvelle de son fils Jesús, parti pour la frontière avec son ami Rigo. Accompagnée de Chuya, la mère de ce dernier, elle va à la ville s’enquérir auprès des autorités. Parmi les photos qu’on leur montre, elles reconnaissent Rigo, mais Jesús n’y apparaît pas. Magdalena décide alors de poursuivre ses recherches à la frontière. Si son fils est aussi mort, elle veut en être sûre.
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Facing Mecca
Jan-Eric Mack
Suisse
27′
Roli, retraité, prête main forte au réfugié Syrien, Fareed, qui veut faire enterrer sa défunte épouse en Suisse. Toutefois, les deux hommes se voient confrontés à des obstacles administratifs insurmontables. Mais Roli a un plan.
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Styx
Wolfgang Fischer
Allemagne
95′
Rike est médecin urgentiste à Cologne. Pour ses vacances, elle s’offre une croisière en solitaire, depuis Gibraltar vers l’île d’Asuncion au milieu de l’Atlantique. Au large de la Mauritanie, elle est tirée de sa solitude par des appels de détresse d’un chalutier débordant de passagers. Wolfgang Fischer délaisse l’accessoire pour montrer la réalité des «sauvetages» en mer. Électrochoc garanti. Styx débute de la plus étrange des manières, suivant un couple de singes habitant le rocher de Gibraltar sur fond d’une musique méditative. Images paisibles et poétiques qui vont vite laisser la place à celles d’un accident en plein Cologne. Une femme médecin organise les secours et suit le blessé dans son parcours vers l’hôpital. Changement de décor, la même femme organise une croisière en voilier vers l’île d’Asuncion. Cette première partie a beau avoir l’aspect sec d’un documentaire, on ne peut s’empêcher d’être fasciné par la précision, la méticulosité, de chaque geste de Rike, comme médecin, comme marin. Tout est organisé et rangé à sa place sur le voilier et même une tempête n’arrive pas à déstabiliser la jeune femme qui savoure déjà dans des livres son futur séjour sur Asuncion. L’atmosphère change du tout au tout lorsque Rike aperçoit un chalutier au large. La proximité acquise auparavant vis-à-vis du personnage, dans l’espace confiné du voilier, produit alors son effet, l’identification à la jeune femme est quasi totale. Et comme elle, face au drame qu’on voit se dérouler sous nos yeux, on a le sentiment de perdre nos repères. La tension dramatique atteint un paroxysme qui va s’installer pour ne plus lâcher le spectateur. Non pas qu’il y ait un véritable suspens sur l’issue finale, mais plutôt les multiples irrésolutions, hésitations, indécisions, de notre protagoniste ne sachant plus trop comment répondre à la situation. Suzanne Wolff a une présence extraordinaire, le fait qu’elle soit elle-même un marin confirmé, ajouté à son talent d’actrice, y est pour beaucoup. Avec elle, Rike devient un personnage de référence. Le jeune Kényan Gedion Oduor Wekesa, qui joue le seul réfugié atteignant le voilier, crève aussi l’écran. Les deux font de Styx un film d’action, une fiction peut-être, mais qui a valeur de témoignage. Martial Knaebel
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Teza (2008)
Haile Gerima
Ethiopie
133′
Anberber revient dans son Ethiopie natale. C'est un homme blessé qui écoute et parcourt en claudiquant une campagne qu'il ne reconnaît plus, saignée par la guerre. Son enfance est bien loin. Entre-temps, il y a eu ses études de biologie en Europe et les espoirs levés par la chute du Négus, puis douchés par une autre dictature. Haïlé Gerima convoque l'Histoire dans une fresque émouvante superbement filmée. Teza met en scène un épisode de l'histoire de son pays, l'Ethiopie, dans une présentation analytique remarquable, au point que le récit ne paraisse jamais anecdotique. Au contraire, l'esprit analytique qui le sous-tend lui donne une dimension universelle. Il ne s'agit plus seulement du drame de la jeunesse éthiopienne des années 70 que nous avons sous les yeux, mais de tous ceux qui, dans le monde entier, étaient portés par l'espoir d'un monde nouveau en devenir. Anberber devient ainsi le personnage emblématique de cette époque, écrasé par un pouvoir trop vite oublieux des idéaux qui l'animait. Ce personnage, on pourrait le placer ailleurs en Afrique, en Asie, en Amérique latine, même en Europe, perdu par un échec qu'il cherche à comprendre, dévasté par les blessures, dans sa chair et son esprit. Le regard jeté sur cette époque par Haile Gerima est crû, sans concession aucune, mais il est aussi empreint d'une profonde humanité car il est fait de chair et de senti-ments et il nous montre aussi un Anberber qui saura réagir et reprendre vie. En faisant ainsi oeuvre de mémoire, Teza est un film qui se révèlera bien vite indispensable. Paradoxale-ment, on aura rarement éprouvé autant ce sentiment d'urgence, cette volonté catharti-que, à raconter l'Histoire. Mais cet aspect ne doit pas nous faire oublier que Gerima est avant tout, un cinéaste. Sa maîtrise de l'image et de la direction d'acteurs font ici merveille, où les plans majestueux sont capables de saisir à la fois la poésie des espaces de la cam-pagne éthiopienne et le drame des sentiments que vivent les personnages qui l'habitent. La tragédie d'Anberber, de ses amis et de sa famille prend ainsi, par la magie d'une mise en scène généreuse, la dimension de l'épopée émouvante de toute une génération. Martial Knaebel
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Una noche
Lucy Mulloy
Cuba
90′
La Havane. Pas celle des touristes, ni celle de la musique, encore moins celle de la politique et des opposants. La Havane de Una noche est celle d’une jeunesse qui ne s’y voit pas d’avenir, qui ne pense qu’à s’enfuir parce qu’elle rêve qu’au-delà des mers le monde est merveilleux. En tout cas de toute façon plus beau et plus indulgent qu’à Cuba. Pourtant, Lila et son frère Elio y semblent heureux et insouciants malgré tout. Jusqu’à l’apparition de Raul. La Habana telle que l`on ne l`a jamais vus C`est une plongée dans un univers social en totale déliquessence que nous propose Lucy Mulloy avec Una noche. Les difficultés économiques auxquelles sont confrontées les familles cubaines ne peuvent qu`amener des situations de conflit dramatique. Lila et Elio, s`ils sont heureux ensemble, ne peuvent supporter de voir leur père mener une double vie. C`est cela, plus que toute autre chose, qui les pousse à fuir. Elio travaille dans la cuisine d`un restaurant pour touristes. Il y côtoie Raul, un jeune écorché qui na que sa virilité pour s`affirmer. Sa mère est malade, il vole pour lui procurer des médicaments. Elle, se prostitue pour (sur)vivre. Brimé à son travail, il ne pense qu`à s`enfuir, persuadé qu`à Miami, si loin et si proche à la fois, il pourra trouver la fortune. Elio est troublé par la vitalité de Raul et se laisse influencé par celui-ci. L`ambiguïté de leur relation ne travaille pas Raul, concentré qu`il est sur son objectif de fuite. Celle-ci devient urgente lorsque qu’il agresse le touriste surpris avec sa mère. Leur plan devient une course contre la montre, la police cubaine étant sur ses traces. Lila n`accepte pas de voir son frère s`éloigner d`elle et oblige les deux jeunes gens à l`accepter sur le radeau qu`ils ont préparé. Un curieux triangle bientôt perdu en mer. Una noche, premier film, porte en lui un souffle extraordinaire, ayant su saisir l`essence même de la vie d`une jeunesse voulant, quelque qu`en soit le prix, forcer son destin. Nous la suivons dans sa poursuite d`un rêve de bonheur, pour l`un matériel, ou amoureux pour les autres. En fait, une jeunesse qu`on pourrait rencontrer dans bien des banlieues d`Europe. Caméra sensuelle qui caresse les corps, rythme endiablé, acteurs non-professionnels qui joueraient presque leur propre personnage, Lucy Mulloy nous montre La Havane telle qu`on ne l`a jamais vue.
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Herencia (2001)
Paula Hernández
Argentine
92′
Peter arrive à Buenos Aires, venant d’Allemagne. Il espère retrouver une jeune femme avec laquelle il a eu une aventure, mais il fera la connaissance de Olinda, tenancière d’un petit restaurant de quartier qui était elle-même venue en Argentine retrouver son grand amour. Paula Hernández (Un amor) démontrait déjà dans ce premier film son talent de conteuse de l’amour et de créatrice d’ambiances chaleureuses. Une découverte tardive d’une belle histoire d’amour. Le jeune allemand qui arrive à Buenos Aires est à la recherche d’une jeune femme qu’il ne trouve pas. Il persuade une tenancière de gargote d’âge mûr et légèrement caractérielle de lui prêter le comptoir pour y dormir. Elle est d’origine italienne, et son amitié avec le jeune homme permettra de faire ressurgir des désirs de retour, alors que lui, déçu dans sa recherche, préférera au contraire rester. Les personnages secondaires sont les clients, un homme qui est amoureux de la patronne et dessine tous les jours ce qu’il voit sur la nappe en papier; une jeune femme qui se dispute avec son amoureux et finit par trouver le jeune Allemand bien sympathique et exotique, moins macho que son beau brun. Herencia (Héritage) est un film extrèmement sympathique, qui dessine avec une grande tendresse et sensibilité des gens ordinaires, avec leurs doutes et leurs tristesses et la vie d’un quartier de Buenos Aires. Tout est filmé de façon classique, mais en gardant les atouts pour le moment propice, afin de réserver de belles surprises. Les effets de la nostalgie et de l’exil volontaire sont bien vus et on s’y laisse prendre avec plaisir.
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Le pas suspendu de la cigogne (1991)
Theo Angelopoulos
Grèce
136′
Dans une ville du nord de la Grèce, des réfugiés de diverses nationalités attendent de pouvoir traverser le fleuve qui sert de frontière. Alexandre, journaliste de télévision, croit reconnaître parmi eux un ancien homme politique disparu mystérieusement dix années plus tôt. Quittant la tension toujours plus vive entre les réfugiés, il revient à Athènes et enquête sur le politicien. Il rencontre ainsi son ancienne épouse, qui veut oublier et assure que son mari est mort. Il parvient à la convaincre de l'accompagner jusqu'à la frontière. «Œuvre majeure, d’une beauté sombre et mélancolique (...), ce film qui traite des frontières, de l’exode, de l’intolérance, était brûlant d’actualité, prophétique même, vu les événements qui allaient ébranler les Balkans, mais rien ne laissait présager que le tournage en serait aussi mouvementé qu’il le fut.» (Jean-Claude Moireau) En effet, l’évêque orthodoxe de la ville avait mis tout en œuvre pour empêcher le projet du cinéaste, accusé d’indécence et d’antirationalisme: musique et discours militaires scandés toute la journée par des hauts-parleurs, excommunication des vedettes... Trente ans après La Notte, Theo Angelopoulos recrée le couple mythique formé par Jeanne Moreau et Marcello Mastroianni.
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L'éternité et un jour (1998)
Theo Angelopoulos
Grèce
133′
Écrivain renommé, Alexandre retrouve une lettre de sa femme Anna alors qu'il est sur le point de quitter la maison dans laquelle il a toujours vécu. Lui reviennent alors en mémoire des souvenirs, des bonheurs, des moments à côté desquels il pense parfois être passés et qu'il aimerait faire revivre pour l'éternité.
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Alive (2009)
Artan Minarolli
Albanie
90′
Koli s’est habitué à la vie de Tirana, où il étudie et a une relation amoureuse avec une jeune étudiante de la bonne société. A l’annonce de la mort de son père, il retourne dans sa province natale pour être confronté à une obscure affaire de dette de sang datant de son grand-père. Koli se retrouve alors au centre d’un tissu de relations sociales qui lui paraissent d’un autre âge, mais qui président toujours à la vie dans ces montagnes perdues d’Albanie. ******************* Deux mondes La vie de Koli à Tirana est celle de beaucoup d’étudiants de par le monde. Etudes, copains et fêtes. Même son retour dans la famille, pour les obsèques de son père, ne diffèrent pas vraiment des funérailles campagnardes auxquelles nous pourrions assister ici. Mais cette normalité se déglingue bien vite et le jeune homme se retrouve au centre d’une vendetta familiale à laquelle il ne comprend rien. Dès lors, les événements s’enchaînent et le jeune homme se fait ballotter, impuissant, par sa famille qui veut le protéger et par les rencontres que provoque sa fuite devant les conséquences mortelles d’une tradition qu’il avait oublié, pris qu’il était par ses études et la vie moderne de la capitale. On est d’ailleurs frappé par le nombre de personnages qui semblent fuir quelque chose ou quelqu’un dans ce film. Le grand mérite du réalisateur Artan Minarolli est d’avoir su éviter les poncifs sous-tendus par un tel sujet. En privilégiant une recherche quasi documentaire de son décor, il donne à la fois un accent de vérité à son histoire, tout en lui donnant une légèreté qui mêle l’humour au drame qui se déroule sur l’écran. En cela, il semble bien s’inspirer du cinéma néoréaliste italien. Il arrive surtout, en jouant sur la «normalité» de Koli, à permettre au jeune spectateur européen, qui verrait le film, de s’identifier au personnage. En fait, des Koli, nous pouvons en rencontrer tous les jours près de chez nous. On a là un autre grand mérite de ce film: celui de nous rendre plus proches d’une jeunesse dont on ignore trop souvent les raisons de sa présence ici, en Suisse, et surtout les conditions dans lesquelles elle est arrivée chez nous. Artan Minarolli a d’ailleurs dédié son film aux quatre-vingt six personnes mortes noyées en 1997 en essayant de fuir leur pays natal. Comme Koli, ils ne demandaient qu’à vivre mieux. Martial Knaebel
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Moi et mon blanc (2004)
S. Pierre Yameogo
Burkina Faso
92′
Mamadi en informe son collègue Franck et ils décident de conserver leur découverte. Poursuivis par les dealers, ils se réfugient chez les parents de Franck, où Mamadi découvre la vie des familles de banlieue, mais sont rapidement obligés de quitter le pays pour Ouagadougou. C'est au tour de Franck de faire l'apprentissage d'une autre culture. Tombé amoureux d'une belle prostituée, il décide, après maintes péripéties, d'ouvrir un vidéo-club, tandis que Mamadi, brillant diplômé, se trouve désormais confronté aux traditions familiales et à la lourdeur de l'administration moderne de son pays. Moi et mon blanc est un film d'aventure, une comédie dramatique contemporaine. Mamadi prépare une thèse de doctorat à Paris. Depuis plusieurs mois, il ne reçoit plus la bourse que son pays lui octroie et ne peut payer son loyer. Afin de survivre, il est obligé de travailler clandestinement comme gardien de nuit dans un parking. Grâce au système de télésurveillance, il découvre l'univers du parking, fait de prostitution et de trafic de drogue. Un soir, Mamadi déclenche involontairement l'alarme et aperçoit, dans la panique qui s'ensuit, deux dealers en train de camoufler un paquet avant de s'enfuir. Le colis renferme de la drogue et une forte somme d'argent.
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Ecuador
Jacques Sarasin
Équateur
75′
Dans un monde à sens unique, où les pays du nord exportent leur modèle économique et politique dans le monde entier, il existe un pays d’Amérique latine qui s’est engagé dans une réforme profonde de ces modèles et invente une nouvelle gouvernance, pragmatique et humaniste.Ce pays est l’Equateur.Rafael Correa, économiste réputé, venu à la politique comme on part en mission, en est devenu le Président en 2006.Il a transformé un pays aux structures archaïques en une démocratie participative, sociale, indépendante et écologique.Aux équatoriens, il a apporté l'espoir que les vieilles structures figées n'étaient pas une fatalité, que tous les citoyens avaient leur mot à dire et qu'il y aurait enfin quelqu'un pour les écouter. Ce film est fait pour tous, habitants des pays riches et en développement ; il ouvre des perspectives concrètes vers une nouvelle façon de vivre la globalisation. Il montre que d’autres projets politiques, écologiques et économiques sont possibles.Ce film n’est pas un film sur l’Equateur, mais sur un projet politique, sur une utopie devenue réalité. Il est porteur d’idées, de réflexions et de solutions sur les crises actuelles, et il propose un vrai débat autour de l’avenir de nos sociétés.
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El boton de nacar
Patricio Guzmán
Chili
82′
Avec Nostalgia de la luz, Patricio Guzmán, nous emmenait dans le désert d’Atacama, à l’extrême nord du Chili. Là-bas, il y sondait le cosmos pour scruter les rocs et les sables du désert. El botón de nacár nous emporte, lui, à l’extrême sud du pays, 4000 km plus bas où c’est maintenant l’eau qu’on trouve dans les étoiles. Mais c’est encore sur l’histoire des hommes et de leur mémoire que revient Patricio Guzmán. Ces deux films, Nostalgie de la lumière et Le bouton de nacre, forment bien un diptyque cohérent. Au premier, illuminé par la lumière si pure et la sécheresse du désert du nord, répond le ciel chargé et la froide humidité de l’archipel du sud. Ici, ce sont l’eau et le froid qui ont formé les hommes et les civilisations. Car ces îles innombrables étaient habitées, bien avant que les colons n’arrivent et massacrent - ils étaient encore 8000 au 18e siècle, ils ne sont plus que 20 descendants directs aujourd’hui. C’est la première idéeforce: l’existence d’une civilisation capable de survivre dans des conditions extrêmes, de traverser le Cap en petit canoë, de compositions musicales sophistiquées. La deuxième idée-force: faire ressentir par le spectateur, physiquement, la géographie bizarre de ce pays qu’est le Chili - tout en longueur, ouvert sur la mer qui est sa plus grande frontière, et pourtant profondément terrien. Un pays si long, qu’on ne peut le représenter en un seul morceau. Enfin, il y a la mémoire de l’eau. Celle qui vient du cosmos - qui se compte en millions d’années - et celle, plus macabre et contemporaine, qui vient de l’océan - car ici, comme au nord, les militaires ont essayé d’effacer les traces de leurs crimes. Ces trois idées-forces sont exprimées dans de véritables mises en scène de cinéma qui offrent des moments sublimes: la musique jouée par le musicologue Claudio Mercado, ou la leçon de vocabulaire de Christina Calderon, descendante des Yagán. Emma Malig, artiste, déroule une étrange et longue bande de papier froissé, le Chili, en un seul morceau. Enfin, se déroule sous nos yeux la reconstitution du «travail» fastidieux et minutieux qu’impliquait cette volonté des militaires d’effacer des milliers d’individus des mémoires. C’était sans compter ce bouton de nacre ramené à la surface. Martial Knaebel
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Timbuktu
Abderrahmane Sissako
Mali
95′
Timbuktu est occupée par les djihadistes qui y font régner leur ordre nouveau. Sous leur tente, Kidane et sa famille mènent une vie paisible qui semble loin de cette folie meurtrière. Leur destin basculera avec la mort d’Amadou le pêcheur, tué accidentellement par Kidane. A la folie de l’obscurantisme, Abderrahmane Sissako oppose un poème d’une profonde humanité, justement récompensé par le jury œcuménique du festival de Cannes. La caméra suit une gazelle galopant dans le désert, mouvements harmonieux, elle épouse la couleur et la texture du désert. Coups de feu, elle est chassée par un 4X4, objet outrageusement hexogène au décor qui l’entoure. Voici les djihadistes envahissant Timbuktu, imposant une loi tout aussi étrangère à une population paisible. Comme tous les films de Sissako, le récit se déroule à la fois dans une histoire linéaire, celle de Kidane, et par une suite de tableau installant une atmosphère, le tout dans un décor grandiose d’un désert merveilleusement filmé, dominé par les ocres du sable et des murs de la ville. Récit à la fois poétique, musical, chez Kidane, et traversé d’humour lorsqu’il s’agit de suivre les comportements des occupants incapables de communiquer leurs lois et leurs règles car ils ne connaissent pas la langue du lieu, ni ne sont vraiment capables de se comprendre entre eux. Récit intense, qui déploie une énergie émotionnelle extraordinaire lorsqu’une femme trouve encore la force, sous les coups de fouet, de chanter d’une voix déchirante. Les femmes, premières victimes de l’ordre nouveau islamique, sont aussi celles qui offrent le plus de résistance: Zabou la folle, tête à l’air qu’on n’ose pas toucher, Satima la femme de Kidane. A elles, aux autres, les djihadistes n’ont que la force de leur kalachnikov à opposer lorsque leur langue de bois ne les convainc pas eux-mêmes. La caméra magnifie ces courages, démonte le discours des extrémistes en montrant leur statut d’homme commun. Et si, au lieu de diaboliser ces «fous de Dieu», on les humanisait en les regardant tels qu’ils sont: des hommes ordinaires? Ils y perdraient à coup sûr leur dimension mythique aux yeux de beaucoup. Et c’est ce que fait, le plus simplement du monde, et de la plus belle des manières, Abderrahmane Sissako.
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La cordillère des songes
Patricio Guzmán
Chili
85′
Au Chili, quand le soleil se lève, il a dû gravir des collines, des parois, des sommets avant d’atteindre la dernière pierre des Andes. Dans ce pays, la cordillère est partout mais pour les Chiliens, c’est une terre inconnue. Après être allé au nord pour «Nostalgie de la lumière» et au sud pour «Le bouton de nacre», Patricio Guzmán a voulu filmer de près cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler les mystères, révélateurs puissants de l’Histoire.
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Soy Nero
Rafi Pitts
Mexique
117′
Nero rejoint son frère aîné qui vit à Los Angeles et veut s’y installer comme lui. Il réalise très vite qu’il n’a pas trop de choix, comme immigrant illégal aux Etats-Unis: pour obtenir le précieux sésame que représente la «green card», il doit s’engager dans l’armée et partir combattre. Rafi Pitts explore à sa manière, ironique, les notions de frontières, d’appartenance et de citoyenneté. Nero court dans le désert, profitant des feux d’artifice du 4 juillet pour traverser la frontière qui sépare les Etats-Unis et le Mexique. A Los Angeles, il rejoint son frère aîné qui vit dans une luxueuse villa. La précarité de sa situation lui apparaîtra bien vite et Nero choisira le raccourci le plus efficace pour obtenir le Graal que recherche chaque migrant illégal chez le grand frère américain: la fameuse carte verte. Le voici donc soldat, gardant lui-même un autre poste frontière, dans un autre désert, quelque part au Moyen-Orient. Né d’un père britannique et d’une mère iranienne remariée avec un Français, Rafi Pitts, qui vit lui-même à Paris, sait de quoi il parle lorsqu’il traite de la relativité des frontières et des origines. On reconnaît aussi - dans la façon dont se développe le récit - la patte d’un des maîtres de la nouvelle vague roumaine, Razvan Rudulescu, qui a participé à l’écriture du scénario: scènes mêlant l’absurde au drame, ironie grinçante des dialogues, pour évoquer une situation paradoxale qui ne choque pourtant plus personne. La réalité de nombreux migrants qui risquent leur vie pour une société qui ne veut pas d’eux, simplement pour échapper à la misère qu’ils subissaient dans leur pays d’origine. Rafi Pitts nous offre un jeu de miroirs audacieux, où deux Nero semblent se regarder et s’opposer. Ils sont nombreux déjà, les films tournés, que ce soit sur les migrants illégaux, ou sur la guerre au Moyen-Orient. Etonnamment, Rafi Pitts semble être le premier à avoir pensé à lier les deux thèmes qui sont le reflet d’une situation admise officiellement par l’administration américaine. Pris sous le feu d’un ennemi invisible, les soldats sont obligés de fuir et d’abandonner leur poste de garde. Et voilà Nero courant à nouveau dans le désert, raccourci saisissant d’un destin absurde.
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Pepe Mujica - El presidente
Heidi Specogna
Allemagne
93′
Ancien combattant de la résistance élu président de l'Uruguay et donnant presque 90% de son salaire pour des projets sociaux : Pepe Mujica, l'une des personnalités les plus charismatiques d'Amérique du Sud, est devenu célèbre en tant que « président le plus pauvre du monde ». Lui qui a passé de nombreuses années en prison pour des raisons politiques, est toujours resté fidèle à ses idéaux. Son train de vie modeste - au lieu du Palais présidentiel, il habite une petite propriété rurale - et sa façon d'agir en dehors du système des conventions, sont le ciment de sa crédibilité auprès de toute la population de son pays. Pepe Mujica défend ses priorités avec humour, intelligence et passion. Son action politique pour une société plus juste rencontre une résonance et un soutien international grandissants. La cinéaste Heidi Specogna et son caméraman Rainer Hoffmann ont rencontré Pepe Mujica et son épouse Lucía Topolansky à de multiples reprises pour les accompagner avec la caméra. De ces moments de rencontres, un film-hommage est né pour brosser le portrait d'une personne extraordinaire qui, à près de 80 ans, a su garder tout son courage, sa contagieuse joie de vivre, son humanité et son espoir de voir des changements se réaliser. « Pepe Mujica - el presidente » est un film optimiste et émouvant, qui donne de la force.
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Los silencios
Beatriz Seigner
Brésil
90′
Après la disparition de son mari, victime du conflit armé entre les FARC, l'armée et les paramilitaires en Colombie, Amparo, accompagnée de ses deux enfants, vient se réfugier sur une petite île, coin perdu entre Brésil, Pérou et Colombie. Liant habilement rêve éveillé et naturalisme trivial, Beatriz Seigner offre une émouvante réflexion sur le statut de réfugié. Entre réalisme et fantastique C’est en pleine nuit qu’Amparo débarque sur l’Isla de la Fantasia, dont on aperçoit tout d’abord que quelques lumières, au loin, qui auraient aussi bien pu être des étoiles tant elles sont faibles et vacillantes. Le regard des enfants Nuria et Fabio donne à cette arrivée une touche de fantastique et de merveilleux. L’île est pauvre, mais elle accueille les réfugiés avec compassion. Nuria réalise, en visitant son nouveau domaine, que les habitants ne vivent pas seuls, qu’une autre communauté vaque à ses occupations, sans qu’on prenne conscience de sa présence, comme dans un monde parallèle. Et, parmi ces gens, le père des enfants, pourtant disparu. Los silencios, au départ observation naturaliste de la situation de réfugiés dans une région où Pérou, Colombie et Brésil se rencontrent, se révèle être une œuvre littéralement lumineuse, sensible et émouvante. Beatriz Seigner parvient, avec l’aisance d’Apichatpong Weerasethakul dans Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives, à donner du naturel au surnaturel. Le tout rendu par le jeu des lumières et des couleurs sublimement travaillées et contrôlées de la cheffe opératrice Sofia Oggioni, osant même le fluorescent, ajoutant de la tendresse à l’émotion sur fond de mélopée chantée d’une voix grave par une vieille dame. La réalisatrice ne se contente pas d’une œuvre esthétiquement très belle, équilibrée. Elle n’oublie pas les réalités que vivent les habitants de cette région frontalière. Ce mélange des genres entre réalisme social et onirisme fantastique, c’est ce que Fernando Birri qualifiait de réalisme magique. Il est ici parfaitement à sa place, soutenu par une bande son où les bruits de la forêt, du fleuve sont omniprésents auxquels s’ajoutent des accords d’instruments autochtones, ajoutant au mystère, soulignant la poésie de chaque chose. Martial Knaebel
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Just the Wind
Bence Fliegauf
Hongrie
98′
Drawing inspiration from the death-squad murders of several Gypsy families in Hungary in 2008, director Bence Fliegauf's chilling and unforgettable real-life horror story follows a family whose dreams of emigration and escape are suddenly, horribly destroyed.
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Lunana - A Yak in the Classroom
Pawo Choyning Dorji
Bhoutan
109′
Ugyen doit encore accomplir un an de service national et le ministère l’envoie à Lunana pour remplacer l’instituteur. Alors que le jeune homme rêve d’émigrer en Australie, le voici sur la route, puis les sentiers, pour rejoindre l’école la plus isolée du Bhoutan – et la plus isolée du monde, perchée à plus de 3400 mètres d’altitude. Bienvenue au pays du «Bonheur National Brut», où pourtant l’éducation ne va pas toujours de soi.
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Le tribunal sur le Congo
Milo Rau
Allemagne
100′
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Die Götter von Molenbeek
Reetta Huhtanen
Belgique
72′
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