Pour les ados

La Yuma
Florence Jaugey
Nicaragua
84′
Yuma vit dans un quartier pauvre de Managua, où une jeunesse sans avenir n’a que les combines pour essayer de survivre. Yuma, elle, a choisi la boxe comme porte de sortie. Elle s’entraîne chaque jour, rêvant de devenir professionnelle. Une rencontre fortuite avec Ernesto, étudiant en journalisme, lui ouvre de nouveaux horizons. La Yuma, première fiction nicaraguayenne en 20 ans, impressionne grâce à la performance époustouflante d’Alma Blanco.
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Malaria
Parviz Shahbazi
Iran
89′
Deux mains gantées manipulent un téléphone portable sous les instructions d’une voix off. L’écran finit par s’éclairer pour montrer Hanna qui se filme elle-même et son ami Murry. Ce smartphone sera alors acteur et chroniqueur de l’odyssée d’Hanna et Murry. Ils vont entraîner avec eux Azi, musicien des rues, lorsque celui-ci les prendra en autostop. Ils atteindront ainsi Téhéran pour devoir la quitter lorsque le père et les frères d’Hanna auront retrouvé leur trace. Alors que le récit est un long flash-back, le mélange d’images provenant du smartphone ajoutées à celles d’une caméra le plus souvent portée, donne au spectateur le sentiment d’assister aux événements en temps réel. Sentiment accentué par le choix Parviz Shahbazi de tourner avec les rues de Téhéran comme décor. La vie de la jeunesse téhéranaise et sa vivacité, malgré les multiples contraintes, ses difficultés face à la police des mœurs, donnent du souffle au récit. En particulier cette soirée mémorable où les jeunes fêtent l’annonce de la signature de l’accord nucléaire entre l’Iran et le groupe des 5+1. Malaria est en fait une ode à la jeunesse iranienne, et aussi un portrait affectueux de Téhéran. Cependant, si la joie de vivre de la jeunesse existe bel et bien, Parviz Shahbazi n’élude pas la réalité et les dangers d’un avenir compromis par des politiques sur lesquelles cette jeunesse n’a aucune prise. Troisième film du réalisateur centré sur les jeunes, après Deep Breath (2003) et le thriller Trapped (2013), Malaria, joué par des acteurs amateurs mais inspirés, est un témoignage passionnant et émouvant sur une génération qui aimerait vivre sa vie, tout simplement. Martial Knaebel
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Tanna
Martin Butler Bentley Dean
Australie
104′
Dain et Wawa sont amoureux l’un de l’autre. Pourtant, ils vont devoir être séparés, car Wawa est promise à un jeune guerrier d’une tribu voisine avec qui celle des deux jeunes gens voudrait faire la paix. Dain et Wawa refusent et s’enfuient dans la forêt. Bentley Dean et Martin Butler sont allés tourner sur l’île de Tanna, dans l’archipel de Vanuatu. Un récit classique joué par des gens extraordinaires dans un décor fantastique. Roméo et Juliette dans le Pacifique. Dans le village de Yakel, la perpétuation des traditions et des modes de vie anciens est primordiale. Ses habitants vivent en symbiose avec la nature. Mais ce n’est pas paisible pour autant. La tribu voisine, les Imedin, vient encore une fois de tuer un villageois. Pour les anciens, c’en est assez des morts. Ils décident donc une rencontre présidée par les faiseurs de paix. Un accord est trouvé en promettant en mariage la jeune et belle Wawa au fils du chef des Imedin. Mais Wawa aime Dain, le fils du chef du village Yakel. Les deux refusent l’accord et s’enfuient dans la forêt, cherchant refuge auprès d’autres tribus.Le récit a beau être classique, l’issue tragique prévisible, il se dégage de Tanna une fraîcheur telle qu’on se laisse prendre par l’aventure. Le fait que ce soit tourné sur une île, parmi une population loin de toute «civilisation», avec des acteurs dont c’est la première prestation - et sans doute la dernière - y est certainement pour quelque chose. Les deux réalisateurs, avant tout des documentaristes, ont su en effet adapter le récit à l’environnement, travaillant le scénario avec les protagonistes, les laissant s’exprimer à leur manière devant la caméra, s’en remettant à eux pour que dialogues et attitudes correspondent à leur réalité. Au final, c’est beau, émouvant. En outre, on a de la peine à croire que l’équipe de tournage n’était composée en tout et pour tout que de deux personnes: les réalisateurs - l’un filmant, l’autre enregistrant le son. Pourtant, c’est bien d’un film d’action qu’il s’agit: les poursuites dans un paysage paradisiaque sont haletantes, le montage nerveux. Et au milieu de tout cela trône un volcan majestueux et menaçant, témoin et acteur d’un drame séculaire et universel. Tanna, l’île et le film, sont deux perles du Pacifique
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Una noche
Lucy Mulloy
Cuba
90′
La Havane. Pas celle des touristes, ni celle de la musique, encore moins celle de la politique et des opposants. La Havane de Una noche est celle d’une jeunesse qui ne s’y voit pas d’avenir, qui ne pense qu’à s’enfuir parce qu’elle rêve qu’au-delà des mers le monde est merveilleux. En tout cas de toute façon plus beau et plus indulgent qu’à Cuba. Pourtant, Lila et son frère Elio y semblent heureux et insouciants malgré tout. Jusqu’à l’apparition de Raul. La Habana telle que l`on ne l`a jamais vus C`est une plongée dans un univers social en totale déliquessence que nous propose Lucy Mulloy avec Una noche. Les difficultés économiques auxquelles sont confrontées les familles cubaines ne peuvent qu`amener des situations de conflit dramatique. Lila et Elio, s`ils sont heureux ensemble, ne peuvent supporter de voir leur père mener une double vie. C`est cela, plus que toute autre chose, qui les pousse à fuir. Elio travaille dans la cuisine d`un restaurant pour touristes. Il y côtoie Raul, un jeune écorché qui na que sa virilité pour s`affirmer. Sa mère est malade, il vole pour lui procurer des médicaments. Elle, se prostitue pour (sur)vivre. Brimé à son travail, il ne pense qu`à s`enfuir, persuadé qu`à Miami, si loin et si proche à la fois, il pourra trouver la fortune. Elio est troublé par la vitalité de Raul et se laisse influencé par celui-ci. L`ambiguïté de leur relation ne travaille pas Raul, concentré qu`il est sur son objectif de fuite. Celle-ci devient urgente lorsque qu’il agresse le touriste surpris avec sa mère. Leur plan devient une course contre la montre, la police cubaine étant sur ses traces. Lila n`accepte pas de voir son frère s`éloigner d`elle et oblige les deux jeunes gens à l`accepter sur le radeau qu`ils ont préparé. Un curieux triangle bientôt perdu en mer. Una noche, premier film, porte en lui un souffle extraordinaire, ayant su saisir l`essence même de la vie d`une jeunesse voulant, quelque qu`en soit le prix, forcer son destin. Nous la suivons dans sa poursuite d`un rêve de bonheur, pour l`un matériel, ou amoureux pour les autres. En fait, une jeunesse qu`on pourrait rencontrer dans bien des banlieues d`Europe. Caméra sensuelle qui caresse les corps, rythme endiablé, acteurs non-professionnels qui joueraient presque leur propre personnage, Lucy Mulloy nous montre La Havane telle qu`on ne l`a jamais vue.
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Utopia Blues (2001)
Stefan Haupt
Suisse
99′
Rafael, 18 ans, est bien décidé à conquérir le monde avec sa musique. « La vie est un jeu », dit-il – mais sans crier gare, les choses tournent au sérieux. Combien de liberté peut-on s’octroyer ? « Utopia Blues »raconte le numéro d’équilibriste d’un adolescent au seuil de l’âge adulte, et dépeint sa soif de liberté sur fond de contraintes et de normes sociales. Magnifiquement interprété et plein de sensibilité.
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Wajib
Annemarie Jacir
Palestine
97′
Shadi, installé à Rome, revient à Nazareth pour aider à la préparation du mariage de sa sœur Amal. Avec son père, il va délivrer en mains propres les invitations à tous ceux dont ils espèrent la présence. Road-movie urbain, mêlant humour et drame, Wajib prend prétexte des tensions entre le père et le fils pour évoquer la situation des Palestiniens d’Israël. Petites disputes et grande Histoire «wajib» pourrait se traduire par devoir ou obligation. C’est une obligation que vont accomplir Abu Shadi et son fils en remettant les invitations pour le mariage d’Amal. Shadi, le fils, s’est expatrié à Rome où il travaille comme architecte et vit avec la fille d’un responsable de l’OLP en exil. Le père resté au pays est instituteur et aimerait bien finir comme directeur d’école. Les rencontres de maisons en maisons sont autant d’occasions d’évoquer le passé, et d’attiser des disputes entre père et fils. Annemarie Jacir, dont c’est le troisième film, use d’un drame familial pour évoquer l’histoire de son pays. Dans le premier, Salt of this Sea, une jeune femme venait réclamer à une banque les avoirs qu’y avait laissés son grand-père parti en exil. Dans le deuxième, When I Saw You, le petit Tarek s’enfuit d’un camp de réfugiés pour retrouver son père. Avec Wajib, si le ton est toutefois plus léger et les occasions de sourire plus nombreuses, les dilemmes auxquels est confrontée la population arabe d’Israël sont toujours et bien présents, évoqués par les souvenirs des anciens que les deux hommes rencontrent, ou par les disputes entre père et fils - imposants Mohamed Bakri et Saleh Bakri, père et fils aussi dans la vraie vie. Vivant à Rome, Shadi est encore bardé d’une intransigeance idéologique dont se moque son père obligé de composer avec les autorités israéliennes. Jacir montre encore une fois sa parfaite maîtrise de la direction d’acteurs. Principaux ou seconds rôles, ils trouvent tous le ton juste pour donner au récit une touche à la fois de réalisme et d’humour. Cependant, la grande réussite de Wajib tient certainement à un personnage invisible: la mère, partie aux Etats-Unis et dont le père ne se console pas. Une occasion pour Mohamed Bakri de montrer tout son talent d’acteur. Martial Knaebel
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Mid90s
Jonah Hill
États-Unis
85′
Nous sommes au milieu des années 90; Stevie a 13 ans et vit à Los Angeles avec sa mère et son grand frère. Il est souvent livré à lui-même puisque ceux-ci n’ont pas beaucoup de temps pour lui. Il passe ses journées sur la Super Nintendo avec Street Fighter II et écoute en cachette les CDs HipHop de son frère. Lorsqu’il commence à traîner avec les gars du skate-shop, il découvre un nouveau monde : faire du skate à des endroits interdits, s’enfuir à l’arrivée la police, sans compter les house parties et bien sûr les filles. Pour son premier film derrière la caméra, Jonah Hill ('The Wolf of Wall Street') signe un opus de la trempe d’un classique comme 'Kids' et impressionne les critiques. '90’s' est une déclaration d’amour aux années 90, une période où le skateboard a explosé les normes sportives et sociales et dont les codes vestimentaires et musicaux sont devenus cultes. Tournée en 16mm et au son des Pixies, de Nirvana, de Cypress Hill et du Wu-Tang Clan, ce film est un hommage à une sous-culture indomptable et assoiffée de vie. Sunny Suljic ('The Killing of a Sacred Deer') et les deux jeunes skateurs professionnels Na-kel Smith et Olan Prenatt brillent par leur talent d’acteurs sacrément authentiques.
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