Religions

La religion est un thème qui apparaît toujours dans les films et même parfois peut être un sujet central. Dans notre sélection, on trouve des exemples en lien direct avec les croyances et les religions, du bouddhisme à l’hindouisme, du christianisme, au judaïsme ou à l’Islam. On trouve aussi des fictions dans lesquelles la religion joue un rôle décisif et contribue à la force du récit.

Whispering Sands
Nacer Khemir
Tunisie
94′
Une Canadienne d'origine arabe part dans un désert pour une raison qu'elle garde secrète. Quand elle traverse les lieux en ruines de son enfance, le guide local épaissit l’énigme, en narrant des contes populaires, dont le sens nous touche de près mais dont nous avons du mal à identifier la nature. Entre passé et futur ébranlés, « Whispering Sands » est le témoin du sentiment de perte et de la douleur qui l'accompagne.
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.
Die Götter von Molenbeek
Reetta Huhtanen
Belgique
72′
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.
Bruder Klaus (1991)
Edwin Beeler
Suisse
79′
Le documentaire tente une approche à différents niveaux de Saint Nicolas de Flüe. Les rares témoignages et les citations de ses textes mystiques transmis, en particulier la vision de la tour et de la fontaine, permettent de dresser le portrait d'une personnalité aux multiples facettes et d'une importance historique. Version restaurée.
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.
Bodhi-Dharma (1989)
Yong-kyun Bae
Corée du Sud
137′
En Corée du Sud, au fond des montagnes recouvertes de forêts luxuriantes, trois êtres humains se rencontrent: un vieux maître du bouddhisme zen, un jeune moine encore peu sûr de lui et un orphelin. Autour d'eux, la nature dominatrice et ses éléments: l'eau, le feu, la terre, le vent et la lumière. Ce cadre tout simple suffit à Yong-kyun Bae pour faire ressentir la vie comme une aventure intérieure et collective. Toutefois, ces trois personnages pourraient aussi représenter les trois âges et phases de la vie d'un seul être humain, dans sa recherche de l'essence du soi, de l'harmonie parfaite et de la liberté intérieure. «Pourquoi nous faut-il toute une vie pour résoudre le problème de la vie dans le monde?» Pour répondre à cette question, le Coréen Yong-kyun Bae se plonge dans sa propre culture, créant une parabole universellement valable. Radicalement marginal, il a travaillé et retravaillé son oeuvre pendant huit ans, assumant lui-même scénario, dialogues, production, décors, lumière, prise de vue, son et montage. Véritable Hercule et Prométhée du film, il oppose au cinéma international qui, par sa soif d'action, rend aveugle et blasé, des touches de phrases d'une sérénité envoûtante et des images au rythme magique. Elles aiguisent l'esprit, permettent des découvertes à couper le souffle, sensibilisent l'oreille à une philosophie.
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.
Timbuktu
Abderrahmane Sissako
Mali
95′
Timbuktu est occupée par les djihadistes qui y font régner leur ordre nouveau. Sous leur tente, Kidane et sa famille mènent une vie paisible qui semble loin de cette folie meurtrière. Leur destin basculera avec la mort d’Amadou le pêcheur, tué accidentellement par Kidane. A la folie de l’obscurantisme, Abderrahmane Sissako oppose un poème d’une profonde humanité, justement récompensé par le jury œcuménique du festival de Cannes. La caméra suit une gazelle galopant dans le désert, mouvements harmonieux, elle épouse la couleur et la texture du désert. Coups de feu, elle est chassée par un 4X4, objet outrageusement hexogène au décor qui l’entoure. Voici les djihadistes envahissant Timbuktu, imposant une loi tout aussi étrangère à une population paisible. Comme tous les films de Sissako, le récit se déroule à la fois dans une histoire linéaire, celle de Kidane, et par une suite de tableau installant une atmosphère, le tout dans un décor grandiose d’un désert merveilleusement filmé, dominé par les ocres du sable et des murs de la ville. Récit à la fois poétique, musical, chez Kidane, et traversé d’humour lorsqu’il s’agit de suivre les comportements des occupants incapables de communiquer leurs lois et leurs règles car ils ne connaissent pas la langue du lieu, ni ne sont vraiment capables de se comprendre entre eux. Récit intense, qui déploie une énergie émotionnelle extraordinaire lorsqu’une femme trouve encore la force, sous les coups de fouet, de chanter d’une voix déchirante. Les femmes, premières victimes de l’ordre nouveau islamique, sont aussi celles qui offrent le plus de résistance: Zabou la folle, tête à l’air qu’on n’ose pas toucher, Satima la femme de Kidane. A elles, aux autres, les djihadistes n’ont que la force de leur kalachnikov à opposer lorsque leur langue de bois ne les convainc pas eux-mêmes. La caméra magnifie ces courages, démonte le discours des extrémistes en montrant leur statut d’homme commun. Et si, au lieu de diaboliser ces «fous de Dieu», on les humanisait en les regardant tels qu’ils sont: des hommes ordinaires? Ils y perdraient à coup sûr leur dimension mythique aux yeux de beaucoup. Et c’est ce que fait, le plus simplement du monde, et de la plus belle des manières, Abderrahmane Sissako.
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.
Cinco dias sin Nora (2009)
Mariana Chenillo
Mexique
92′
Nora et José sont un couple d’âges mûrs. Divorcés depuis vingt ans, ils vivent dans deux appartements situés face à face dans une rue d'une ville mexicaine. Nora planifie sa mort et force son ex-mari à lui rendre un dernier service. Il devra s’occuper de l’enterrement qui, en raison d’une fête religieuse et de son suicide, va s’avérer compliqué. Jusqu’au moindre détail, son plan semble sans faille. Pourtant, une photo mystérieuse, retrouvée par José sous le lit de Nora, va alors faire surgir de l’ombre un vieux secret, nous rappelant que les plus grandes histoires d'amour se cachent souvent aux plus petits endroits. En même temps doux et cocasse, CINCO DIAS SIN NORA, le premier long métrage de Mariana Chenillo, raconte une histoire sur des moments importants de la vie, comme la mort, les relations interpersonnelles et l’absurde religieux. Une comédie aérienne pleine d'humour et d’amour, sur le doute, la foi et la famille, qui va droit au cœur et nous laisse en permanence le sourire aux lèvres.
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.
Ajami (2009)
Scandar Copti et Yaron Shani
Israël
120′
A Jaffa, le jeune Nasri, âgé de 13 ans, et son grand frère Omar vivent dans la peur depuis que leur oncle a tiré sur un membre important d’un autre clan. Malek, un jeune réfugié palestinien d’un camp de West Bank, travaille illégalement en Israël pour financer l'opération que sa mère doit subir. Binj, palestinien, rêve d’un futur agréable avec sa petite amie chrétienne. Dando, un policier juif, recherche désespérément son jeune frère disparu. Des destins croisés au coeur d’une ville déchirée. La réalité telle qu’elle se présente Le quartier d’Ajami, à Jaffa, est un lieu cosmopolite où cohabitent Juifs, Musulmans et Chrétiens. Depuis toujours, la situation est complexe et sensible. La tragique fragilité de l’existence humaine est expérimentée quoti-diennement dans cette communauté cloison-née, où les ennemis sont voisins. Véritable fiction-réalité, alliant la force du documentaire à la finesse de la narration fictive, travail magistral (7 ans ont été nécessaires à la fabrication du film), Ajami est une oeuvre puissante, dérou-tante et unique, qui tente de dépasser les clivages religieux afin de présenter la réalité telle qu’elle est, véritablement. Submergés par la violence de leur réalité respective, les deux réalisateurs, transformant leurs différences en ressources – l’un est un juif israélien, l’autre est un citoyen palestinien d’Israël – ont donc décidé de se plonger ensemble dans le quotidien des habitants d’Ajami, le plus grand quartier arabe de Jaffa. «Nous avons écrit Ajami car nous voulions raconter l’histoire de personnes que nous connaissons et, à travers elles, transmettre quelque chose que nous partageons tous: l’ambivalence tragique de la réalité humaine. Nous ne connaissons pas d’autre endroit exprimant mieux la collision de “mondes” différents que les rues d’Ajami. Ajami est un melting pot de cultures, de nationalités et de perspectives humaines opposées. Notre but était de montrer cette réalité avec la plus grande sincérité.» Yaron Shani & Scandar Copti
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.
Opera Java (2006)
Garin Nugroho
Indonesie
115′
Dans l'ensemble de son œuvre, Garin Nugroho s'est toujours soucié de son pays, de ses errements, des injustices qui y prévalent. Le plus souvent, cet engagement se faisait au premier degré. Tel n'est pas le cas avec OPERA JAWA. Il a choisi la métaphore, qui plus est, chantée et dansée. Comment peut-on traiter de la misère et de la libération du monde en Opéra? C'est pourtant bien ce que Verdi faisait au 19ème siècle. Ce que Bernstein a mis en musique avec WEST SIDE STORY. Et c'est ce que réalise le cinéaste indonésien. Cette mise en scène somptueuse qui suscite le plaisir des sens, nous rappelle ce que l'art peut apporter aux peuples du monde. Le plaisir d'entendre une musique et des chants qui ne soient pas folkloriques mais modernes, de voir des tableaux - comment qualifier autrement ces plans si esthétiquement construits? - aux couleurs chatoyantes et celui, enfin, de suivre une histoire d'amour universelle. N'oublions pas les ballets dont la grâce et la légèreté sont merveilleusement bien rendues par une prise de vue presque voluptueuse. OPERA JAWA va marquer le cinéma indonésien, il devrait aussi marquer le cinéma contemporain, prouvant qu'il n'est pas besoin de gros budget pour accomplir un film à la mise en scène ample et spectaculaire. L'engagement, l'imagination et le talent sont plus utiles. Garin Nugroho en possède à revendre. Il aime aussi la vie. Il n'y a pas d'autre explication à cette réussite. Martial Knaebel
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.
Bab'Aziz - Le prince qui contemplait son âme (2005)
Nacer Khemir
Tunisie
100′
Ishtar, une petite fille, guide Bab’Aziz, un vieux derviche aveugle à travers le désert. Ils se rendent à la grande réunion des derviches. Tel un jeu de pistes, le voyage les mènera à la croisée des destins de plusieurs personnages.
Ajouté à ma liste
Supprimé de la liste
La requête a échoué. Veuillez vous assurer que vous êtes connecté à Internet et réessayer. Si cela ne vous aide pas, nous serons heureux de vous aider par e-mail à l'adresse support@filmingo.de ou par téléphone au +41 (0)56 426 15 33
Pour utiliser votre liste, prière de vous identifier ou, si vous n'avez pas encore de compte, d'en créer un.